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Exploration au coeur de l'être
23 février 2011

Pensée et sens

Il me semble que la pensée (en tout cas sous sa forme verbalisée) est postérieure au sens quelle semble pourtant signifier. Dit autrement, la symbolisation de la pensée est postérieure au sens que prétend rendre cette symbolisation. Ce qui pourrait impliquer : « il pourrait exister en nous une espèce de langage pré-verbal", en tout cas "quelque-chose capable de signifier, de donner du sens ». Pour le moment je n’irai pas plus loin de ce coté là en faisant toutefois encore la remarque suivante : « La pensée est capable de mettre à jour une chose antérieure à elle même » ; mais cette chose n’est elle pas aussi une pure fabrication de la pensée ? Peut être qu’il y a la dedans matière à faire des découvertes sur d’autres modes de fonctionnement de l’esprit, en tout cas l’exploration en est passionnante.

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Commentaires
L
Oui, le jeu n'est pas simple car effectivement nous ne somme pas dans l'instant de la pensée mais dans son souvenir. Une pensée apparait, hop, j'avais logiquement rien prévu par apport à elle.<br /> <br /> C'est comme, hop, je reçois une goutte d'eau sur la tête, hop, je me dis "tiens il pleut" (il y a une logique entre les deux choses, la goutte et la pensée qui donne une réponse).<br /> Si je suis attentif, à ce moment là, je vois que la graine de cette pensée est la goutte d'eau qui a frappé mon crâne. Si par contre après, "tiens il pleut", des souvenirs remontes, "un voyage avec une personne ou soudainement il pleut", "une attente à un arrêt de bus sous la pluie avec elle",... Ensuite, n’y prêtant pas garde, je rentre dans une rêvasserie ou je me revois avec cette personne et un dialogue virtuel s'installe entre elle et moi. Un décor apparait dans mon esprit, nous débâtons d'un sujet qui nous avait énervés... Bref à ce moment là je suis en pleine rêvasserie et il est difficile de remonter à la goutte d’eau (qui n’était qu’un prétexte, le catalyseur, le réveilleur d’une chose déjà construite). J’ai oublié la goutte d’eau, je suis en plein débat avec un moi.<br /> Ce que je veux dire, dans cet exemple, c'est que la goutte d'eau a fait un lien avec une pensée de type réflexive logique, "tiens il pleut". Cette pensée était lié (je ne sais pas pourquoi, la mémoire stocke les choses avec des liens) à un vieux conflit non résolue avec cette personne, à travers des souvenir qui était rattaché à la pluie. A partir de ce moment là tout est déjà écrit. La rêvasserie ne fait que dérouler les liens mémoriels en les remettants en scène à l’avantage du penseur. Le penseur cherche le rééquilibrage.<br /> Oui à l’instant de la pensée, "tiens il pleut", je ne sais pas quel vas être la suite, le déroulé, mais il était déjà là en moi près à sortir. Dans cet exemple le catalyseur c’est une goutte d’eau par apport au décor dans lequel je me trouve, cet ensemble « goutte d’eau, décor » est visiblement lié à des souvenirs qui formaient une structure à résoudre. Ensuite tout n’est que l’œuvre de l’imaginaire qui s’appui sur ces souvenirs en essayant de restructurer le conflit. <br /> Nous sommes ici dans le fantasme, car j’essai d’expliquer mon propos avec un exemple virtuel. Fait l’expérience lorsque tu es dans une rêvasserie de remonter à « la goutte » et essai de découper les différentes phases qui ton amené dans cette rêvasserie. Fait ce truc sur plusieurs rêvasserie et logiquement tu verras avec le temps que tout ceci n’est pas si mystérieux. <br /> <br /> Tu peux aussi, te rendre dans un endroit de ton choix et observer le décor, rapidement le décor va de faire avoir des pensées qui prendront le même chemin. Mais là tu es à l’écoute, dans une sorte d’exercice de ce qui sort et tu es en mode observation alors c’est plus simple.<br /> <br /> Effectivement nous ne sommes pas « conscient du processus qui a formé toute la symbolisation et qui à généré le sens... » Mais ont peut regarder comme sa marche et regardant comment ça marche ont apprend des choses sur cette partie inconsciente du processus. <br /> <br /> Enfin bon... tout ceci n'est peut-être que de la poésie.
M
Oui mais Ludovic, quand tu dis "il faut regarder ce qui la fait apparaitre" dans l'instant de ce regard tu ne contemples plus qu'un souvenir, un résidu de ta pensée ; Le fait marquant c'est que dans l'instant pur de la verbalisation mentale, ce qui "entend" dans le présent de cette verbalisation n'est pas conscient du processus qui a formé toute la symbolisation et qui à généré le sens...
L
Une pensée apparait...<br /> Elle va se diffuser et faire apparaitre des souvenirs qui eux même vont ce diffuser et vont créer une verbalisation mental (raisonnement, rêvasserie, action etc...)<br /> Le jeux est simple, lorsqu'une pensée apparait, il faut regarder à ce qui la fait apparaitre. Qu'elle est le catalyseur de cette pensée. Il faut remonter à la source de cette pensée, rendre conscient l'origine. Une fois l'origine consciente perçu, il faut essayer, avec le temps, de remonter à la source inconsciente.<br /> <br /> Ce que je raconte peut être vue comme une sorte de jeu avec sois même.
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